LA LICRA BAS-RHIN EN ACTION

Printemps-été 2021

INTERVENTION A L’ECOLE EUROPEENNE DE STRASBOURG (18 MAI 2021)

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Dans le cadre du label Génération 2024 et de la journée de la lutte contre le harcèlement scolaire nous avons proposé une rencontre entre les SPORTEES24 (comité élèves de la Génération 2024) et les bénévoles de la LICRA pour parler des discriminations dans le sport.

L’objectif du label est d’évoquer la thématique du sport avec les élèves pour qu’ils puissent en discuter. En effet, au-delà des résultats sportifs, il s’agit de comprendre les enjeux et la place du sport au sein de notre société.

Cette rencontre s’est effectuée en deux temps :

  • Un temps consacré au racisme dans le sport avec une projection de deux courts-métrages, suivie d’un débat entre intervenants et élèves,

  • Un temps dédié aux questions des violences sexuelles, sexisme, homophobie, transphobie, etc.

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    Les discussions ont été intenses. La diversité des élèves, de 13 à 17 ans et de différentes nationalités a enrichi le débat. 

 

RENCONTRE AUTOUR DE LA BD LES LETTRES RETROUVEES DE LOUISE PIKOVSKY  DE STEPHANIE TROUILLARD

AU COLLEGE DU RIED A BISCHHEIM (LE 31 MAI 2021)

La Licra Bas-Rhin a été sollicitée par un professeur d’histoire du Collège du Ried de Bischheim. L’idée était de discuter avec des élèves de 3ème des mécanismes des génocides, du racisme et des préjugés.

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Un mois avant l’intervention, nous avons mis à disposition de l’établissement une trentaine d’exemplaires de la bande dessinée Les lettres retrouvées afin que les élèves puissent réfléchir à ces thématiques et en discuter avec leurs professeurs.

Le 31 mai 2021, nous avons rencontré les élèves et élargi le débat sur le racisme et l’antisémitisme après une présentation pédagogique de l’auteur. 

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L’histoire de Louise et de ses lettres retrouvées des décennies plus tard ne sont pas uniques, et comme toutes les autres, chargées d’émotion et d’enseignement.

Chaque témoignage des atrocités de la Shoah est une pierre à l’édifice au service de la mémoire collective. La terrible histoire de Louise permet de tirer des enseignements des faits passés et de lutter contre l’antisémitisme, le racisme, les idées nauséabondes qui perdurent encore aujourd’hui.

LA LICRA BAS-RHIN AU COLLEGE GREGOIRE DE TOURS DE MARLENHEIM (1 juin 2021)

Julien HELFER, professeur d’histoire-géographie mène un projet sur les droits de l’Homme depuis son arrivée dans l’établissement il y a trois ans. Photo 7

Son projet est multiforme : participation à des concours, comme celui du Mémorial de Caen, échanges interdegrés (tournée des droits de l’Homme dans les écoles primaires), réalisation d’une maquette de la cité idéale des droits de l’Homme, présentation de clips vidéo célébrant les droits humains. Une première intervention de la LICRA auprès des enfants a été effectuée en février 2021. Formidablement investis dans ce projet, les élèves passeront volontiers le flambeau à leurs successeurs. Photo 8

Ensuite, nous avons participé le 1er juin 2021 à une journée consacrée à l’histoire,  la mémoire, et à la violence, un temps d’échanges et de réflexions entre les élèves, des étudiants, des associations (Licra Bas-Rhin, Regards d’Enfants, Stolpersteine67) et des auteurs-illustrateurs (Stéphanie TROUILLARD et Didier ZUILI). Charismatique et émouvante, Ginette KOLINKA, survivante des camps de la mort, a apporté son témoignage aux élèves de 3ième.

La Licra Bas-Rhin est également intervenue auprès de deux classes de 3ème sur les thèmes de la mémoire et de l’antisémitisme, après avoir assisté aux exposés d’élèves sur la violence et les atteintes aux droits humains de nos jours.

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RENCONTRES CITOYENNES MAI-JUIN 2021

LA LICRA BAS-RHIN AU COLLEGE LECLERC DE SCHILTIGHEIM (CLASSES DE 4ème ET DE 6ème)

La Licra Bas-Rhin est intervenue de nombreuses fois en milieu scolaire en partenariat avec la Maison du Jeune Citoyen de Schiltigheim (MJC).

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De nouvelles interventions et sensibilisations ont eu lieu en mai et juin 2021 sur le thème de la liberté d’expression.

Leur but est de cultiver l’esprit critique des élèves en leur offrant la possibilité de s’exprimer aisément et librement lors des débats mouvants. La participation est favorisée par le dynamisme des échanges qui permettent aux jeunes de déconstruire les préjugés et de faire émerger des pistes de réponses.

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Trois rôles sont donnés au sein du débat : les animateurs, les participants et les modérateurs. Ces derniers interviennent pour conduire le débat de manière objective, en citant des bases légales, et en gardant une position bienveillante afin de temporiser les prises de parole.

Des affirmations, régulièrement entendues par les jeunes, sont présentées par les organisatrices de la MJC. Les enfants se positionnent vis-à-vis de l’affirmation (je suis d’accord – je ne suis pas d’accord – j’hésite). La LICRA intervient au fur et à mesure pour apporter des informations juridiques et sensibiliser davantage les enfants sur ce qu’ils ont le droit de dire et faire ou non, et sur les répercussions de leurs actions. Exemples d’affirmations :Photo 15

Je peux dire ce que je veux sur les réseaux sociaux ;

Le professeur n’a pas le droit de parler de religion ;

En France les étrangers ont les mêmes droits à la liberté d’expression que les autres ;

Je peux dire à quelqu’un « je vais te tuer ».

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Les bénévoles de la LICRA Bas-Rhin sont ensuite intervenus pour parler de diffamation, de propos racistes, de préjugés, et d’incitation à la haine. La liberté d’expression est très importante dans une société démocratique, mais comporte des limites, même sur les réseaux sociaux. Un point sur la laïcité a ensuite été effectué, notamment sur la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905 et sur la situation particulière de l’Alsace avec le Concordat signé en 1801. Cette activité a fait émerger des débats passionnants avec les jeunes et beaucoup de questions aux intervenants.

  • ANIMATIONS DANS LE QUARTIER DU NEUHOF AVEC ARACHNIMA, DU 7 AU 11 JUILLET.

L’association Arachnima propose en juillet et août une animation de rue festive et conviviale, qui s’appuie sur des actions éducatives et citoyennes, à destination des familles et de la jeunesse de différents quartiers.

Son contenu mêle une offre artistique et culturelle, sportive, ludique, scientifique, citoyenne, sur un même lieu, au cœur des quartiers, pour un public intergénérationnel. Chacun peut ainsi découvrir et pratiquer plusieurs activités en partenariat avec des associations.

La Licra Bas-Rhin a organisé un atelier de cartes postales et de dessins afin de partager des mots et des images en lien avec l’égalité, la solidarité et contre le racisme. Avec des collages et des dessins, les cartes postales sont envoyées à des proches ou conservées en souvenir. Pour les enfants, cela constitue un avenir rêvé riche en couleurs !Photo 17

ASSEMBLEE GENERALE- LE 6 JUILLET 2021

Adhérents et sympathisants de la Licra Bas-Rhin se sont (enfin!) retrouvés pour l’Assemblée Générale annuelle. Une magnifique soirée de discussions et de partage conclue en musique !

Photo 19Nous avons été accueillis par Éric HAMEL, directeur de l’ISEG, et Jacques ZUCKER, chargé des relations publiques de l’école, dans les locaux de l’école de communication ISEG. 

Un immense merci aussi à l’association strasbourgeoise Le Stammtish, un réseau solidaire autour de l’assiette, avec des talents venus de Syrie, d’Iran, d’Afghanistan, de Géorgie ou du Maroc. Ce soir, la Syrie était à l’honneur et ce fût un délice !

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Enfin, un immense merci aux artistes Abdi RIBER, au chant, et Christian OTT, à la guitare, qui ont offert un voyage parsemé de belles mélodies dans une atmosphère jazzy et feutrée.

LA LICRA BAS-RHIN AU NL CONTEST (27-29 aout 2021)

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Le NL Contest est un Festival International des Cultures Urbaines qui se déroule chaque année à Strasbourg grâce à l’association Nouvelle Ligne et à la Caisse d’Epargne. La 15ème édition a ainsi eu lieu du 27 au 29 août 2021 à Strasbourg.

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La popularité de cet évènement se fait principalement grâce à la compétition de nouvelles disciplines de sport urbain (roller, BMX, skateboard, freestyle scooter), mais également grâce à plusieurs activités attrayantes. La culture urbaine s’offre aux yeux du public par des spectacles musicaux, la participation de plusieurs graffeurs, ainsi que l’organisation de battles de danse et autres activités. Cet évènement est donc particulièrement prisé par une tranche de population assez jeune, tout en étant également apprécié par un public familial.

Photo 23Passion, partage et performance, sont ainsi les maîtres-mots de cette rencontre culturelle.

La présence de la LICRA avait pour objectif, d’une part, la représentation l’association, en expliquant notamment son histoire et ses missions, et d’autre part, la sensibilisation des jeunes à la lutte contre le racisme. Une activité de cartes postales était ainsi proposée aux plus jeunes pour leur permettre de s’exprimer sur le racisme et l’antisémitisme. Beaucoup d’enfants ont été attiré par cette activité ludique qui leur permettait de mettre des mots sur la bienveillance et l’acceptation de la différence d’autrui, ainsi que sur le fait de pouvoir vivre en paix et en cohésion dans la diversité.

LES ÉCRANS DE LA FRATERNITÉ

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Les Écrans de la Fraternité de la Licra reprennent avec la projection le 15 septembre à 20h à l’Odyssée du film « Les Hirondelles de Kaboul »De Zabou Breitman, Eléa Gobbé-Mévellec

Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s’aiment profondément. En dépit de la violence et de la misère quotidienne, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies.

Première incursion dans l’animation pour l’actrice et réalisatrice Zabou Breitman. Associé à Eléa Gobbé-Mévellec (qui a travaillé sur Les triplettes de Belleville et Ernest et Célestine), elle adapte le roman de Yasmina Khadra paru en 2002. Techniquement, c’est superbe. Les couleurs, le montage, la musique et surtout le graphisme. L’histoire est terrible. On ressent parfaitement le mal être et l’oppression dans lesquels vivait le peuple afghan sous les Talibans. Un manque de liberté bien rendu par ce jeune couple auquel on s’attache immédiatement.

Un débat a suivi la projection au cours duquel a été abordé le totalitarisme et l’obscurantisme qui commencent toujours par « assassiner » toutes formes de culture.